L’OMS s’est toujours intéressé aux médecines traditionnelles car elles contribuent pleinement à la santé et au bien-être des individus sur notre planète !
Les 17 et 18 août 2023 à Gandhinagar, Gujarat (Inde), l’OMS a réuni des acteurs internationaux pour élaborer le plan stratégique 2024-2034 des médecines traditionnelles et complémentaires.
La médecine traditionnelle intéresse de plus en plus d’individus qui veulent agir sur leur santé et leur bien-être et obtenir des soins de santé davantage empreints de bienveillance et plus personnalisés. Pour des millions de personnes, en particulier celles qui vivent dans des régions reculées et rurales, elle reste le premier choix en matière de santé et de bien-être, offrant des soins culturellement acceptables, disponibles et abordables. 170 des 194 des états membres de l’OMS utilisent la phytothérapie, l’acupuncture, le yoga, les thérapies autochtones et d’autres formes de médecine traditionnelle.
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « L’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins de santé – de manière appropriée, efficace et, surtout, en toute sécurité et sur la base des dernières données scientifiques – peut contribuer à combler les lacunes en matière d’accès pour des millions de personnes dans le monde. En effet, cette possibilité constituerait une étape importante vers l’adoption d’approches globales et centrées sur les personnes en matière de santé et de bien-être.
Dr Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a déclaré : « Ensemble, nous avons gentiment bousculé le statu quo qui a trop longtemps séparé les différentes approches de la médecine et de la santé. En nous attaquant aux silos, nous affirmons que nous collaborerons d’autant plus pour trouver les meilleurs moyens d’intégrer les médecines traditionnelles, complémentaires et intégratives dans le cadre des soins de santé primaires et de la couverture sanitaire universelle ».
Leur objectif est d’encourager la recherche pour apporter plus d’éléments probants afin d’éclairer les politiques sur les pratiques, les normes et les réglementations mondiales afin de mieux encadrer la sécurité, la qualité et un accès équitable à ces médecines traditionnelles.
